Une vieille méthode employée traditionnellement en automédication qui est à nouveau très utilisée par certains thérapeutes.
Ce sont surtout des kinésithérapeutes et des ostéopathes qui, de nos jours, semblent redécouvrir les vertus des ventouses, ces espèces de pots de yaourt arrondis en verre, plaquées sur la peau.
Aspiration
La technique est fondée sur le principe d’aspiration. On fait le vide à l’intérieur de la ventouse en enflammant un coton imbibé d’alcool à brûler, puis on la pose sur la peau. On peut aussi utiliser des ventouses plus modernes munies de pompe à vide, surtout si l’on pratique la méthode chez soi. Cela évite tout risque de brûlures. Généralement, cette méthode, quand on l’utilise à domicile, est employée, comme le faisaient nos aïeux, pour lutter contre les problèmes respiratoires ou en cas de lumbago. On laisse agir les ventouses une vingtaine de minutes avant de les retirer. Attention cependant aux contre-indications (grossesse, zones variqueuses…) ; mieux vaut se munir d’un guide avant de se lancer dans la manipulation des ventouses.
Chez les thérapeutes
La technique des ventouses est souvent utilisée par des thérapeutes formés à la médecine chinoise. Ils emploient le principe de succion en appliquant les ventouses à des endroits très précis correspondant à des points d’acupuncture choisis en fonction de la pathologie à soigner. Dans ce cas, le thérapeute griffe légèrement la peau à l’endroit du point réflexe avant d’y apposer la ventouse. Le phénomène d’aspiration provoque un afflux sanguin et procure un soulagement immédiat. En médecine chinoise traditionnelle, les ventouses ne servent pas seulement à soigner les maux de dos et les infections respiratoires, on les emploie aussi pour les problèmes de peau, les migraines et maux de tête, les tendinites, les entorses, les crampes ou encore la constipation. Les indications sont finalement très nombreuses, comme c’est le cas avec l’acupuncture.