Hamamélis

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Originaire d’Amérique du Nord, l’hamamélis pousse dans les fourrés et en lisière des forêts, dans des sols plutôt acides. D’un port qui rappelle celui du noisetier, il mesure jusqu’à 9 m de haut. Ses fleurs, jaune citron dans le cas de l’Hamamelis officinalis, celui qui nous intéresse, s’épanouissent à l’automne et se succèdent jusqu’en février, aussi peut-on fréquemment contempler, en même temps, la floraison et la coloration automnale des feuilles.

Les graines de l’hamamélis sont oléagineuses et comestibles. L’écorce et les feuilles présentent des propriétés astringentes connues des Indiens de Virginie depuis des siècles. Elles entrent dans la composition de lotions utilisées pour soigner les coupures et les contusions. Macérée dans du whisky, l’écorce constituait un remède populaire, le Pond’s extract, utilisé pour stopper l’écoulement du sang. À la suite des travaux du médecin français Georges Dujardin-Beaumetz (1833-1895), l’hamamélis a été surnommé la « digitaline des veines », en raison de la présence d’un tanin astringent et vasoconstricteur, l’hamamélitanin. Aujourd’hui, la feuille d’hamamélis est utilisée pour soigner les affections veineuses (varices, hémorroïdes, congestions veineuses, séquelles de phlébites…) ainsi que les hémorragies.

Pour une tisane, couvrez 1 cuillerée à soupe de feuilles sèches avec 150 ml d’eau bouillante et laissez infuser 10 à 15 minutes avant de boire chaud, entre les repas. Plus indiquée en usage externe, la décoction se prépare avec 1 petite cuillerée de feuilles sèches pour l’équivalent de 1 tasse d’eau ; laissez bouillir 3 minutes avant d’en imbiber des compresses à poser, tièdes, sur les yeux, sur les contusions, sur les hémorroïdes.

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Article mis à jour le 3 octobre 2025
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