Gui

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Le gui, qui colonise sans gêne les arbres, et en particulier les chênes, n’est pas simplement un parasite, c’est aussi un remède ancestral contre la tension artérielle. Depuis l’Antiquité, ses feuilles sont employées à cet effet, et aussi pour calmer la nervosité ou atténuer les troubles de la ménopause. Attention : il s’agit bien des feuilles car les baies, elles, sont toxiques. De siècle en siècle, les vertus du gui ont été ravalées au rang des secrets de bonnes femmes, jusque dans les années 1930, quand le Dr Gaultier s’intéressa à nouveau à lui grâce à une guérisseuse de Sologne qui obtenait d’excellents résultats sur des personnes atteintes de tuberculose. Curieux, il se renseigna et apprit qu’elle administrait aux malades du gui macéré dans du rhum et que le breuvage calmait leurs crachements de sang. Le Dr Gaultier étudia donc la plante et c’est ainsi qu’il redécouvrit ses propriétés thérapeutiques.

Aujourd’hui, on trouve des extraits de gui sous forme de gélules et dans de nombreuses formules hypotensives. Aux doses indiquées, il n’y a pas d’effets indésirables à craindre. Vous pouvez aussi réaliser vous-même votre tisane de feuilles de gui, fraîches ou sèches : deux fois par jour, ajoutez une cuillerée à café de feuilles de gui à un quart de litre d’eau frémissante, remuez, couvrez et laissez infuser 10 minutes.

En cas de cancer
En Allemagne et en Suisse, on associe à certains traitements anticancéreux des extraits de gui fermentés, dont plusieurs études cliniques attestent l’efficacité. Il ne s’agit pas d’automédication, mais bien de traitement médical, et les préparations sont administrées sous forme d’injections sous-cutanées ou intramusculaires.

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Article mis à jour le 27 septembre 2025
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