Cet arbuste épineux, appelé aussi « oliban indien », peut atteindre 2 m de haut. Ses feuilles sont ovales et dentelées, ses fleurs, brun-rouge et ses fruits rouges. Le guggul est l’une des plantes ayurvédiques les plus célèbres en Inde. Ses substances actives sont extraites du guggulon, une résine huileuse qui perle en larmes sur l’écorce. Au moment de la récolte, on incise les branches de l’arbuste pour accélérer ce phénomène d’exsudation. Une fois recueilli, le guggulon est séché, puis fragmenté.
Il y a une cinquantaine d’années, des chercheurs de l’université Banaras Hindu se sont penchés sur les propriétés thérapeutiques et pharmacologiques de la gomme de guggul. Ils ont isolé des stéroïdes qu’ils ont appelés « guggulipides », ayant la capacité d’abaisser de façon significative le taux de cholestérol et de triglycérides dans le sang en rééquilibrant le rapport bon cholestérol (HDL) et mauvais cholestérol (LDL). Par la suite, d’autres recherches ont confirmé que le guggul faisait remonter le taux de bon cholestérol.
Attention aux interactions possibles si vous prenez des anticoagulants, des antiplaquettaires ou des médicaments contre l’hypothyroïdie ou l’hyperthyroïdie. En effet, le guggul peut soit potentialiser les effets de ces molécules chimiques, soit, au contraire, les inhiber. Par précaution, le guggul est aussi déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes.
En Europe et en Amérique, on le trouve sous la forme de gélules contenant de la poudre de résine. Ces préparations sont plus ou moins dosées en guggulstérones : pour des gélules de 300 mg titrées à 2,5 %, il est généralement conseillé de prendre 2 à 3 gélules avant les principaux repas.