Jadis, le ginseng sauvage récolté en Chine, en Corée et dans la péninsule indochinoise était exclusivement réservé aux membres des familles régnantes, et on lui prêtait même le pouvoir de rendre immortel. Mais le ginseng sauvage a aujourd’hui pratiquement disparu, et celui que l’on consomme est une plante cultivée. Sa qualité dépend de sa maturité : plus il est âgé, plus il serait efficace. La recherche scientifique a confirmé ses propriétés empiriquement utilisées depuis des siècles : le ginseng stimule les performances physiques et intellectuelles, améliore la mémoire et les réflexes, diminue la sensation de fatigue, combat efficacement la déprime, et facilite le transport de l’oxygène dans le sang, abaisse le taux de cholestérol et, plus légèrement, la glycémie. En plus de toutes ces qualités, le ginseng est un « adaptogène », c’est-à-dire qu’il a un effet antistress qui permet à l’organisme de mieux s’adapter aux variations climatiques ou au surcroît d’activité.
Ses grandes indications, outre l’impuissance et la baisse de libido, sont la fatigue, physique et intellectuelle, le stress et la déprime. En outre, il atténuerait les effets des maladies pulmonaires, les maux d’estomac, les problèmes vasculaires…
Ginseng blanc et ginseng rouge proviennent de la même variété, le Panax ginseng : blanc à l’état brut, il devient rouge après traitement à la vapeur. Si, à en croire certains, ce dernier a des effets décuplés, rappelons toutefois que les végétaux soumis à la chaleur perdent en principes actifs…
Dans le commerce, le ginseng se présente en gélules (suivre les indications du fabricant) ou en teinture mère, à prendre à raison de 30 gouttes matin et soir, en cure de 3 semaines, renouvelable au besoin.