Fougère

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C’est la fougère mâle dont il s’agit ici, aisément reconnaissable à ses grandes frondes aux feuilles ciselées, pouvant mesurer jusqu’à 1,40 m. Longtemps utilisée comme vermifuge, elle est néanmoins toxique et ne s’utilise jamais par voie interne : ne vous aventurez surtout pas à en avaler !

Un phytothérapeute suisse célèbre au début du XXe siècle, l’abbé Künzle, recommandait chaudement la friction des feuilles de fougère contre les rhumatismes, la sciatique, les crampes, le lumbago, mais aussi la toux, la coqueluche ou les maux de gorge. La méthode, cuisante, rappelle un peu le fouettage aux orties.

On peut aussi, et c’est sans doute plus agréable, fabriquer à partir de rhizomes de fougère une décoction à ajouter à l’eau du bain pour calmer les inflammations. Prélevez les rhizomes à l’aide d’une petite bêche, lavez-les, puis coupez-les avant de les mettre à bouillir. Il en faut 2 bonnes poignées pour 2 litres d’eau maintenus à ébullition pendant 20 minutes, avant de laisser infuser 5 minutes.

Dans les campagnes, jadis, c’est sous forme de matelas qu’on employait le plus souvent la feuille de fougère, après en avoir fait sécher en quantité. Dormir sur un matelas de fougère apporte une douce chaleur et soulage les douleurs rhumatismales. Il paraît que cela guérit aussi l’énurésie infantile (le pipi au lit).

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Article mis à jour le 26 septembre 2025
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