Eucalyptus

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Les nombreuses espèces d’eucalyptus (il en existe au moins huit cents) sont toutes originaires d’Australie, de quelques îles d’Océanie et de Tasmanie. C’est d’ailleurs dans ce dernier pays que le botaniste Labillardière, lors d’une expédition à la recherche de La Pérouse, découvrit l’un de ces arbres en 1792. Quelque temps plus tard, le directeur du jardin botanique de Sydney en envoya des graines en Europe… Il faut dire que les Européens avaient manifesté leur intérêt pour cette essence d’arbre aux multiples usages médicinaux, qui présente en outre l’avantage de pousser très rapidement et s’avère très efficace pour assécher les zones marécageuses. On en planta donc en quantité sur la côte occidentale méditerranéenne (France, Espagne, Algérie), dans les marais où pullulaient les anophèles, moustiques vecteurs du paludisme…

Parmi les centaines d’espèces d’eucalyptus, seule une quinzaine présente un réel intérêt thérapeutique du fait de leur richesse en cinéol, un composant ayant la propriété de désinfecter les voies respiratoires. Parmi ces espèces, les plus connues et les plus employées, souvent sous forme d’huile essentielle, sont sans aucun doute Eucalyptus globulus et Eucalyptus radiata. Les deux sont bénéfiques pour les voies respiratoires, mais chacune agit plus précisément sur une zone de la sphère OR : Eucalyptus globulus agit essentiellement sur les voies respiratoires inférieures (gorge, bronches et poumons) tandis qu’Eucalyptus radiata donne ses meilleurs résultats sur les voies respiratoires supérieures (nez, sinus). Par ailleurs, Eucalyptus radiata, moins irritant que le globulus, peut être administré aux jeunes enfants et c’est un bon stimulant des défenses immunitaires.

Outre ses effets thérapeutiques sur les infections ORL typiques de la saison froide, l’eucalyptus est un excellent désinfectant des voies urinaires, un parfait antimoustique, et un assainissant idéal de l’air ambiant.

Ses pouvoirs se trouvent dans ses feuilles sèches, qui s’utilisent sous forme d’huile essentielle. En feuilles, il a plusieurs usages :

  • Pour éloigner les moustiques, ajoutez-en quelques-unes aux graisses du barbecue. Non seulement elles dégageront une délicieuse odeur, mais les insectes piqueurs ne vous importuneront pas.
  • En infusion contre le rhume, versez 1 litre d’eau bouillante sur 1 bonne poignée de feuilles, couvrez, laissez infuser un quart d’heure et buvez la totalité de cette tisane en 1 ou 2 jours.
  • En décoction, contre le rhume, la sinusite, la grippe et… les rhumatismes, faites bouillir 4 bonnes poignées de feuilles dans 2 litres d’eau pendant 20 minutes, filtrez. Vous pourrez soit ajouter cette décoction à l’eau du bain, soit l’utiliser en inhalation, après l’avoir versée bien chaude dans un bol pour en respirer les vapeurs qui s’en dégagent.

Sous sa forme d’huile essentielle, on peut en prendre 2 gouttes (pas plus, cette préparation est très puissante) sur 1 sucre ou dans 1 cuillerée à café de miel, trois fois par jour. Ou bien dans le bain, à raison de 20 gouttes dans une base pour le bain ou 1 cuillerée à soupe de lait en poudre, mélange à verser directement sous l’eau du robinet.

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Article mis à jour le 12 septembre 2025
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