DMLA

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La DMLA, dégénérescence maculaire liée à l’âge, s’installe généralement après 50 ans, d’où son nom, mais il faut environ 10 à 15 ans pour en ressentir les premiers signes. D’abord, les lignes sont déformées, les contrastes moins nets, puis la vision centrale disparaît progressivement… C’est la première cause de cécité chez les personnes de plus de 65 ans dans les pays développés. C’est sur la macula, c’est-à-dire la zone centrale de la rétine, que se forme l’image de ce que l’on voit. Elle transmet environ 90 % des informations visuelles… C’est dire comme son atteinte peut être handicapante. Il existe deux principales formes de la maladie, la forme sèche (appelée aussi atrophique), qui représente 80 % des cas et qui entraîne une élimination progressive des cellules visuelles ; et la forme « humide » (20 % des cas) ou exsudative, caractérisée par la formation de nouveaux vaisseaux sous la rétine. Dans le premier cas, il n’existe pas encore de traitement curatif. En ce qui concerne la forme humide, dont l’évolution peut être très rapide, certains traitements, lorsqu’ils sont entrepris à temps, permettent de stopper la dégénérescence. D’où l’importance de réagir au plus tôt. On connaît certains facteurs susceptibles d’aggraver le risque ou la sévérité de la DMLA… Parmi eux, s’il semble y avoir une prédisposition génétique, il y a aussi le tabagisme, la pollution atmosphérique, une alimentation pauvre en antioxydants… On peut donc limiter les risques : ne pas fumer ni fréquenter les lieux enfumés et protéger ses cellules visuelles de l’oxydation en prenant des suppléments d’antioxydants. Des recherches ont montré que certains d’entre eux étaient particulièrement intéressants en prévention : des caroténoïdes (lutéine et zéaxanthine, en particulier), les oméga 3, les vitamines C et D… Il existe des formules associant plusieurs de ces substances, spécifiquement destinées à prévenir les atteintes de la vision.

L’éclairage LED, devenu très fréquent, en particulier pour le rétro éclairage des tablettes, mais aussi pour remplacer les ampoules traditionnelles, est un autre facteur à craindre dans la baisse de vision. Un rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) datant de 2010 met en garde : « Les effets aggravants de la lumière bleue sur la DMLA sont fortement soupçonnés et issus d’observations convergentes sur des modèles expérimentaux ».

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Article mis à jour le 6 septembre 2025
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