Cresson

Le cresson apporte à l’organisme de nombreux minéraux, dont du calcium trois fois plus assimilable que celui des produits laitiers, de l’acide folique, indispensable aux jeunes femmes qui veulent devenir mères, et des antioxydants, ces molécules qui ralentissent le vieillissement de nos cellules ; deux d’entre eux, la lutéine et la zéaxanthine, présents en abondance dans le cresson, sont des pigments de la famille des caroténoïdes dont les apports réguliers permettent de limiter la cataracte, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et la rétinite pigmentaire.

Le cresson, qui appartient à la famille des crucifères, contient aussi des substances spécifiques à ces végétaux, les glucosinolates, et en plus grande quantité que le brocoli (connu, lui aussi, pour sa richesse en ces molécules). Dans le cas du cresson, il s’agit d’isothiocyanates, réputés pour prévenir certains cancers. On sait grâce aux travaux effectués à l’université de Southampton par des chercheurs britanniques que le glucosinolate du cresson empêche l’expression de certains gènes d’une protéine, nécessaire à la création des vaisseaux sanguins qui alimentent les tumeurs cancéreuses. Une étude sur l’effet du cresson in vitro a montré qu’un extrait brut, obtenu par broyage, diminue la prolifération des cellules tumorales. Encouragés par cette démonstration, les chercheurs ont demandé à 9 femmes traitées pour un cancer du sein, et en rémission, de manger 80 g de cresson : les analyses effectuées dans les 24 heures ont permis de constater qu’elles avaient un taux sanguin élevé d’isothiocyanates, ce qui prouve que cet anticancer est libéré dans le flux sanguin après son passage dans le système digestif.

Article mis à jour le 5 septembre 2025
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