Originaires d’Amérique centrale et du Sud, les innombrables cucurbitacées se répartissent en des dizaines de familles et des centaines de variétés, au point qu’on ne fait pas toujours la différence entre le potiron et sa cousine, la citrouille. Peu importe, puisque les graines de toutes les courges ont les mêmes effets bénéfiques sur l’hypertrophie bénigne de la prostate : elles contiennent des stérols qui diminuent l’inflammation de cet organe et freinent l’expansion de ses tissus.
On les consomme pilées, broyées ou telles quelles, mais débarrassées de leur enveloppe, en les mangeant avec du miel, ou en les grignotant pour calmer une petite faim. Leur huile qui a les mêmes effets s’utilise en cuisine, ou sous forme de complément alimentaire vendu en capsules. La pulpe, quant à elle, crue et mixée, rafraîchit les brûlures et apaise les piqûres.