Fruit du cognassier, le coing ressemble à une grosse poire jaune recouverte d’un fin duvet. On ne le consomme que cuit, en compote, en confiture ou en pâte. La principale qualité du coing est sa richesse en fibres, essentiellement des pectines, et en tanins, qui en font un antidiarrhéique très efficace. Pour la réalisation de compote, on ajoute 15 g de sucre pour 100 g de fruit. Si on veut en faire une pâte ou une confiture, il faut compter 50 g de sucre pour 100 g. On obtient ainsi un aliment très calorique, tout à fait contre-indiqué aux diabétiques mais très efficace pour calmer les transits accélérés.
En cas de diarrhée, vous pouvez aussi préparer une décoction en coupant finement 1 coing, que vous mettrez à bouillir dans 1 litre d’eau additionné de 50 g de sucre jusqu’à réduction de moitié. Avalez 3 à 4 cuillerées à soupe de cette préparation toutes les heures, et vos ennuis intestinaux seront bientôt résolus.
Les pépins de coing permettent, quant à eux, de fabriquer une émulsion adoucissante et émolliente, idéale contre les gerçures, les irritations en général et les brûlures. Pour la préparer, pilez une poignée de pépins et ajoutez-leur un demi-verre d’eau tiède. Laissez se former le gel que vous utiliserez en soin de la peau. Et si vous avez un cognassier dans votre jardin, sachez que l’infusion de fleurs et de feuilles calme la toux.