Ce n’est qu’au milieu du siècle dernier, en 1957 très précisément, que ce puissant antioxydant qu’est la coenzyme Q10 a été identifié. Un peu plus tard, au cours des années 1960, des chercheurs ont constaté que des personnes souffrant de cancers et de maladies cardiovasculaires, métaboliques, infectieuses, musculaires ou neuromusculaires avaient des taux de CoQ10 anormalement bas. Et en 1978, le scientifique britannique Peter Michell a obtenu le prix Nobel de chimie pour sa découverte du rôle essentiel que joue la coenzyme Q10 dans la production d’énergie de l’organisme.
Au cours des années 1990, des travaux ont ensuite montré qu’une forte supplémentation en coenzyme Q10 permettait d’allonger sensiblement l’espérance de vie de patients atteints de divers cancers, en plus d’améliorer leur qualité de vie. Aujourd’hui, la coenzyme Q10 entre aussi dans la composition de nombreux produits cosmétiques « antiâge ».
Même si l’on trouve de la coenzyme Q10 dans certains aliments (viandes, poisson huile de canola et de soja, noix et graines…), c’est à des doses plus importantes que l’on peut en attendre des effets visibles. On la prend donc sous forme de compléments alimentaires. Les études menées avec cette substance en cas d’hypertension, de diabète, ou encore d’insuffisance cardiaque étaient de 60 à 100 mg deux fois par jour.