Le chrysantellum est une jolie fleur originaire des zones montagneuses du Pérou et de la Bolivie, et qui pousse également aujourd’hui dans les savanes d’Afrique. Appelée aussi « camomille dorée », elle fait partie de l’immense famille des astéracées. Ses fleurs, semblables à des marguerites aux pétales jaunes et au cœur jaune orangé, se balancent au sommet de tiges fines sur lesquelles alternent des feuilles très découpées. Le chrysantellum protège le foie, fait baisser le taux de cholestérol, stimule la fabrication de la bile et son évacuation, améliore la circulation sanguine, stimule le système digestif et fait baisser la fièvre. La plante entière sert à confectionner des infusions contre la fièvre, notamment des enfants, et des cataplasmes pour éliminer les furoncles ou cicatriser les plaies. En Afrique, au Burkina Faso, elle est couramment utilisée, sous forme de décoction, pour combattre les problèmes hépatiques et sanguins, ainsi que la blennorragie ; au Mozambique, c’est l’un des remèdes contre la fièvre jaune. En Amérique du Sud, ses utilisations traditionnelles sont similaires, et chez nous on l’emploie en cas d’hépatites, d’alcoolisme, d’hypercholestérolémie, de mauvaise digestion et de fièvre.
Des expériences menées à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, sur des patients souffrant d’artérite thrombosante ont montré qu’avec le chrysantellum, « le débit moyen au niveau des membres inférieurs a augmenté de 30 % après 1 mois de traitement et de 53 % après 2 mois ». Qui plus est, au bout de 3 mois de traitement, des malades atteints d’artériopathie des membres inférieurs ont constaté une amélioration significative de leurs capacités de marche puisqu’ils pouvaient parcourir une distance de 50 % supérieure. On trouve la plante sous forme de gélules ou de comprimés. Les conseils d’utilisation dépendent bien évidemment des dosages, et sont indiqués sur les emballages.