La chromothérapie est une méthode qui consiste à utiliser les couleurs pour soigner.
Les couleurs « vibrent » selon leurs différentes longueurs d’ondes et exerceraient ainsi une influence sur notre santé.
Des projections de couleur
Les thérapeutes qui utilisent les couleurs disposent de plusieurs techniques : soit la projection de couleurs sur tout le corps, soit sur des points précis, en général reliés aux méridiens comme pour l’acupuncture, soit en projetant des couleurs en fonction des différents chakras (centres énergétiques du corps)… Il s’agit de travailler sur les flux énergétiques, comme en médecine chinoise.
Les scientifiques aussi
Si certains peuvent trouver cela farfelu, ils s’éton- neront d’apprendre que la NASA, elle-même, étudie les effets de la chromothérapie et l’emploie pour soigner les astronautes. La couleur rouge, par exemple, a permis à l’un d’entre eux, lors d’un vol spatial, de guérir d’une blessure à la main alors que la cicatrisation est très lente dans les conditions de gravité dans l’espace.
Selon la longueur d’onde
À chaque couleur correspond une longueur d’onde précise qui fait réagir l’organisme. Les yeux y sont sensibles, bien entendu, mais aussi la peau qui les « capte » et les « interprète », entraînant différentes réactions en chaîne dans l’organisme. Les diverses couleurs exercent leur influence chacune de manière distincte. Le jaune aide à la concentration et à la créativité, améliore la digestion. Le vert est apaisant, est bénéfique pour les yeux et en cas de douleurs articulaires. Le bleu calme les stressés et aide à bien dormir. Le rouge est la couleur de la vitalité, active la circulation, améliore la cicatrisation, chasse la fatigue… L’orange est un bon anti-déprime, stimule la glande thyroïde et améliore la respiration. On peut tout à fait mettre à profit l’influence des couleurs chez soi : mieux vaut choisir une housse de couette bleue que rouge et prendre son petit- déjeuner dans un bol rouge pour être parfaitement réveillé !
Dans l’œil humain, les informations visuelles sont « décodées » par deux sortes de cellules : les bâtonnets, qui permettent de voir dans la pénombre et à qui l’on doit la maxime « dans la nuit, tous les chats sont gris », car ils ne sont sensibles qu’à une très faible palette de coloris ; et les cônes qui, eux, prennent le relais quand la lumière luit et vous permettent de voir des couleurs allant d’une longueur d’onde d’environ 400 nm (nanomètres) correspondant au violet, jusqu’à environ 800 nm pour le rouge en passant par les longueurs intermédiaires : toutes les nuances de bleu, vert, jaune et orange.