Bien entendu, il ne s’agit pas d’une thérapie à part entière, mais d’une pratique aux effets bénéfiques pour la santé. Pour chanter, il faut bien respirer, en gonflant le ventre et pas seulement la cage thoracique, en revenant à la respiration naturelle des bébés, ample et profonde. Résultat : l’organisme est mieux oxygéné par cette respiration plus « complète » et on gagne en capacité respiratoire sans même faire d’effort. On a davantage de souffle. Et chanter libère les émotions. Un peu à la manière d’un cri qui soulage, le chant évacue les tensions et le stress. Par ailleurs, en chantant, on améliore sa sécrétion d’endorphines, hormones du bien-être.
Une étude menée par l’Institut musical de Francfort en 2004 a montré que chanter stimulait nos défenses immunitaires. Pour arriver à ces résultats, des chercheurs ont analysé les échantillons sanguins des membres d’une chorale avant et après une répétition du Requiem de Mozart. Résultat : après avoir chanté, les participants avaient un taux d’immunoglobulines A en forte hausse. Or, ces substances fabriquées par l’organisme sont les agents de défense de première ligne pour protéger l’organisme des toxines et microbes présents dans l’environnement.