Les méduses sont apparues il y a environ 600 millions d’années. Jusqu’à la fin du XXe siècle, on constatait une « année des méduses » tous les 12 ans environ. Mais désormais, elles gagnent chaque année les plages. Ouvrez bien les yeux : elles se font discrètes, quasiment transparentes… Sur les côtes françaises, flottent principalement trois espèces de méduses et, heureusement, leur « venin » n’est pas mortel. Dans la Manche, on trouve l’Aurelia, dans l’Altlantique la Rhizostoma et, dans la Méditerranée, celle des trois dont la rencontre est la plus douloureuse, la Pelagia noctiluca. Les méduses ne piquent pas. Ce sont leurs tentacules dont il faut se méfier, car ce sont elles qui délivrent le venin au moment du contact. La douleur peut être violente, comme une décharge électrique, puis une brûlure et, à l’emplacement du contact, des marques qui démangent et peuvent persister plusieurs jours. En cas de contact, pas question d’aspirer le venin ni de frotter la piqûre… Rincez bien la zone avec de l’eau de mer, puis frottez en douceur avec un peu de sable mouillé pour bien retirer les minuscules filaments irritants qui peuvent être encore là. N’utilisez pas d’eau douce et ne faites pas pipi sur la peau lésée (la chaleur est apaisante, mais urine comme eau douce ont tendance à faire exploser les cellules urticantes du venin et donc à amplifier le problème)… De l’eau de mer (un peu chaude si possible), c’est ce qu’il y a de mieux. Après avoir frotté légèrement avec du sable, rincez à nouveau à l’eau de mer… Bien entendu, si, à la suite de la « brûlure », vous avez de la fièvre, des difficultés respiratoires, une pâleur soudaine ou des signes d’allergie, mieux vaut se rendre aux urgences.
Brûlure ou piqûre de méduse
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Article mis à jour le 4 septembre 2025