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BPCO, ou bronchite chronique

Dans la bronchite chronique, aujourd’hui appelée BPCO – qui signifie Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive – le calibre des bronches diminue progressivement, ce qui empêche l’air de circuler librement. On tousse et on a de plus en plus de mal à respirer.

Sans pour autant ajouter une dose de culpabilité aux fumeurs qui sont déjà souvent montrés du doigts (et qu’il vaut mieux soutenir dans leurs efforts de sevrage car, pour certains d’entre eux, c’est une épreuve terriblement difficile), on peut affirmer que la BPCO est la plupart du temps liée au tabac, même s’il peut arriver aussi que l’inhalation de substances toxiques (fumées, poussières, gaz, vapeurs) puisse en être à l’origine.

Quand vous respirez, l’air entre dans l’organisme par le nez ou la bouche et continue son chemin dans la trachée, puis le circuit se sépare au niveau des bronches pour aller, soit vers le poumon droit, soit vers le poumon gauche. L’air poursuit sa route dans des « conduits » de plus en plus petits : il passe des bronches aux bronchioles puis aux canaux alvéolaires, étroits conduits qui mènent aux sacs alvéolaires : c’est là, au cœur des poumons, que l’oxygène est transféré vers les globules rouges. Inversement, les « déchets gazeux » passent des globules rouges aux sacs alvéolaires puis suivent le chemin dans l’autre sens pour être évacués par l’expiration. Lorsque le passage dédié à l’air se rétrécit, on est essoufflé, on tousse… Avec la BPCO, les voies de circulation de l’air s’amenuisent petit à petit, comme « encrassées », et les capacités respiratoires diminuent au fil des années.

Quand on connaît la cause majeure de la BPCO, c’est à elle qu’il faut s’attaquer en premier : dans le cas d’une maladie professionnelle, une réorientation ou un changement des conditions de travail s’impose. Si c’est de tabagisme qu’il s’agit, le sevrage est incontournable. N’hésitez pas à vous faire aider, que ce soit par des thérapies comme l’acupuncture, l’homéopathie, l’hypnose ou des techniques de relaxation…

Ensuite, pour soigner la maladie, outre les traitements médicaux, de nombreuses techniques peuvent être utiles : des méthodes de respiration, des manières de tousser pour évacuer efficacement les mucosités qui encombrent les voies respiratoires, des moyens de se détendre et de chasser le stress qui aggrave la pathologie… La réhabilitation respiratoire est aussi un complètement au traitement médicamenteux parfois proposé aux patients : elle associe un réentraînement à l’effort, de la musculation, de la gymnastique médicale et de l’éducation thérapeutique. Parmi les autres manières d’améliorer sa capacité respiratoire, on peut aussi bénéficier des cures thermales (dans une station indiquée pour les problèmes de voies respiratoires) : elles comprennent, outre les soins habituels de balnéothérapie ou enveloppements, des séances de kinésithérapie, des inhalations, la participation à des ateliers pour apprendre à mieux respirer, à marcher, à choisir un régime alimentaire bénéfique…

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Article mis à jour le 4 septembre 2025
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