Au début du XXe siècle, le Dr Leclerc, chef de file de l’école française de phytothérapie, déclarait avoir « vu plus d’un vieil asthmatique soulagé par l’usage d’une infusion de fleurs de bouillon-blanc ». Il en recommandait l’usage dans le traitement des problèmes bronchiques aigus et chroniques, des pharyngites et des trachéites. Les belles inflorescences jaunes du bouillon-blanc font partie des sept fleurs dites « pectorales », avec le pied-de-chat, le coquelicot, la mauve, la violette, la guimauve et le tussilage.
Le bouillon-blanc contient des saponines, substances qui facilitent l’expectoration et permettent d’évacuer plus facilement les mucosités. Il apporte en outre des mucilages, adoucissants naturels qui protègent les muqueuses et limitent ainsi l’irritation des voies respiratoires. Il agit également comme anti-inflammatoire, antispasmodique et analgésique, autant de vertus qui en font un excellent remède contre la toux. On peut le prendre sous forme de tisane, à raison de 3 à 4 tasses par jour, entre les repas : comptez 2 cuillerées à soupe de fleurs séchées pour 1 tasse d’eau chaude, couvrez, laissez infuser 10 à 15 minutes, puis filtrez soigneusement car les fleurs de bouillon-blanc ont des petits « poils » irritants. On peut aussi l’acheter en gélules, en suivant la posologie indiquée.