En Afrique, le baobab entre dans la pharmacopée traditionnelle qui en utilise depuis toujours les différentes parties (racines, feuilles, pulpe, graines…) à des fins thérapeutiques. La pulpe, appelée « pain de singe », est très riche en vitamine C (six fois plus concentrée que dans les oranges), en vitamines B1 et B2 et en antioxydants (la pulpe du baobab serait quatre fois plus antioxydante que le kiwi, dix fois plus que l’orange et quinze fois plus que la pomme). La pulpe de baobab possède des vertus antalgiques (antidouleurs), antifièvre et anti-inflammatoires comparables à celles de molécules médicamenteuses de synthèse (aspirine, phénylbutazone…).
Les fibres solubles de la pulpe ont des vertus prébiotiques, c’est-à-dire qu’elles stimulent le développement de la flore bactérienne. Les fibres insolubles, elles, facilitent le transit intestinal et combattent efficacement la constipation. Et bien que cela puisse sembler contradictoire, la pulpe est également un bon antidiarrhéique et un excellent réhydratant. Riche en tanins et en mucilages, elle rend bien des services en cas de troubles dysentériques. Par ailleurs, son efficacité anti-inflammatoire la fait conseiller en cas d’arthrose, d’arthrite, et plus généralement de rhumatismes.
Vous pouvez planter un baobab dans votre jardin, mais il faudra patienter un certain temps avant de pouvoir récolter ses énormes fruits. En attendant, vous pourrez trouver de la pulpe de baobab bio déshydratée, sous forme de complément alimentaire.