Le bambou tabashir pousse de façon spontanée sur tout le continent asiatique, notamment en Chine ou en Inde. Il peut atteindre 30 m de haut et, comme la plupart des bambous, ne fleurit qu’une seule fois tous les 30 ou 50 ans. Dans les pays tropicaux asiatiques, le bambou ne sert pas seulement à la construction des maisons, des meubles et des ponts, c’est aussi une plante médicinale de première importance. Ainsi, les feuilles sont données en décoction aux jeunes mères après l’accouchement, pour leurs propriétés anti-inflammatoires, circulatoires, diurétiques et fortifiantes. Les graines sont utilisées comme diurétiques et laxatifs. Les racines, antiseptiques, antalgiques et astringentes, soulagent les douleurs articulaires et la fatigue. Les pousses femelles sont prescrites en fébrifuges, expectorants, toniques, aphrodisiaques, anti-inflammatoires et antirhumatismaux. Ce sont ces derniers effets qui ont particulièrement intéressé les scientifiques occidentaux.
Si le bambou commercialisé en gélules est apparu dans les années 1990 en France, il était connu et distribué en Allemagne depuis fort longtemps. La partie utilisée pour ces préparations est extraite des pieds femelles, qui sécrètent de la silice avec une telle densité, jusqu’à 99 %, que les chimistes comparent cette matière à du quartz. Cette silice végétale favorise l’assimilation du phosphore, l’épuration des déchets intracellulaires, le renforcement de certains tissus, l’élimination du cholestérol. Le bambou est donc particulièrement indiqué en cas de maux de dos, fractures, rhumatismes aigus ou chroniques, cheveux cassants ou ternes, ongles fragiles, fatigue chronique, artériosclérose (maladie dégénérative des tissus artériels).