Les fleurs d’aubépine qui s’épanouissent à la fin du printemps sont employées depuis des siècles en médecine populaire pour calmer les palpitations. Une analyse menée à la fin des années 2000 sur dix essais cliniques a démontré qu’un extrait d’aubépine pouvait améliorer les capacités d’endurance et la résistance à l’effort des personnes souffrant d’insuffisance cardiaque : elles ont davantage de souffle et se fatiguent moins vite. Toutes les indications pour lesquelles la plante est réputée depuis toujours sont d’ailleurs confirmées : l’aubépine régule la tension artérielle, soulage les troubles circulatoires liés à la ménopause, calme les palpitations, l’anxiété, les angoisses… Elle donne également de bons résultats en cas de vertiges, d’insomnie, de trop forte émotivité, parfois aussi sur les bourdonnements d’oreille…
Pour récolter les fleurs d’aubépine (en principe au mois de mai), armez-vous de quelques torchons que vous disposerez sous un buisson avant de le secouer pour recueillir de quoi faire des tisanes toute l’année. Car l’un des intérêts de l’aubépine, c’est son innocuité : on peut en prendre régulièrement et à long terme sans risquer d’effets secondaires indésirables. Vous veillerez toutefois à choisir un buisson d’aubépine loin des routes et des sources de pollution ! De retour chez vous, faites sécher les fleurs dans un endroit sec et aéré puis mettez-les à l’abri de la poussière dans un sac en papier ou une boîte en carton.
Si vous n’avez pas de haies d’aubépines à proximité, vous vous rabattrez sur les fleurs séchées vendues en pharmacie ou en herboristerie, bio de préférence. Et si vous n’appréciez pas la tisane, sachez que l’aubépine existe aussi en teinture mère (teinture mère de Crataegus oxyacantha : 10 à 20 gouttes dans 1 verre d’eau avant les repas), en macérat glycériné (5 à 10 gouttes par jour), ou encore sous forme d’ampoules, de gélules, de comprimés…