Au même titre que le ginseng, le rhodiola ou l’éleuthérocoque, l’argousier est un adaptogène : il aide l’organisme à affronter les différents stress auxquels il est confronté, qu’il s’agisse des changements de saison, de difficultés relationnelles, de fatigue intellectuelle, d’épidémies…
Ce petit arbuste commun dans les zones tempérées d’Europe et d’Asie était déjà employé en médecine traditionnelle dans l’Antiquité. Il a ensuite progressivement gagné tous les continents où il s’est acclimaté sans problème. Ce sont surtout ses baies et ses graines (dont on extrait une huile) qui ont traversé les siècles, en ne perdant rien de leur réputation pour chasser la fatigue, soigner la peau et les muqueuses, prévenir les accidents cardiovasculaires, soulager les troubles digestifs, les inflammations pulmonaires et les douleurs menstruelles.
Avec leur concentration en vitamine C cinq fois supérieure à celle du kiwi et trente fois supérieure à celle de l’orange, les petites baies de l’argousier, les argouses, sont recherchées pour leur effet stimulant. Ses graines, quant à elles, donnent une huile hypercicatrisante. Les propriétés de l’argousier tiennent à sa richesse en antioxydants, substances qui expliquent son efficacité dans la prévention des maladies cardiovasculaires : son huile est d’ailleurs réputée pour ses effets antiplaquettaires. Une étude menée en Chine, où sont fabriqués plus de deux cents produits différents, alimentaires et pharmaceutiques, à base d’argousier, a constaté que les baies pouvaient réguler la tension artérielle.
Le jus d’argousier sert à chasser le stress et la fatigue, à raison de 2 à 4 cuillerées à café par jour. On le trouve dans les boutiques de produits naturels ou sur Internet.