Argile

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Commune et franchement bon marché, l’argile mériterait que l’on pense plus souvent à elle, car elle peut venir à bout de bien des maux. Elle est utilisée depuis la Préhistoire et sous toutes les latitudes. En Occident, la révolution industrielle et avec elle l’arrivée des médicaments chimiques l’ont injustement détrônée. C’est le Dr Valnet qui, dans les années 1960, a redonné à l’argile ses lettres de noblesse : en Indochine, il avait remarqué que les paysans « salissaient » l’eau avec de l’argile avant de la boire.

Jaune, rouge, verte, blanche, grise, bleue… l’argile existe en différentes couleurs. Ses deux principaux constituants sont la silice (50 %) et l’alumine (14 %). Les différentes colorations sont dues à divers minéraux qui entrent dans sa composition dans des proportions variables : fer, chaux, magnésie, oxydes alcalins, cuivre, calcium, phosphore… Si la « blanche », très pure, convient bien aux peaux sensibles, c’est généralement la verte que l’on utilise le plus couramment pour se soigner.

Si sa richesse en tels ou tels minéraux peut accentuer certains effets curatifs, l’argile quelle que soit sa couleur a des propriétés comparables :

  • elle possède une action antibactérienne, hémostatique et cicatrisante ;
  • elle reminéralise ;
  • elle équilibre les échanges acido-basiques de l’organisme ;
  • elle protège la muqueuse gastro-intestinale ;
  • elle absorbe les toxines et les germes pathogènes ;
  • elle draine les sécrétions diverses au niveau des plaies ;
  • elle élimine les gaz et les odeurs ;
  • elle est anti-inflammatoire, calmante et décontracturante.

Sa seule vraie contre-indication concerne la constipation : la prudence déconseille de l’utiliser, et on la soupçonne aussi de diminuer l’efficacité de certains principes actifs de médicaments allopathiques. Dans le doute, c’est bien sûr au médecin qu’il faut demander conseil.

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Article mis à jour le 26 août 2025
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