1. Accueil
  2. Affections
  3. Apnée du sommeil

Apnée du sommeil

Plusieurs fois par nuit, alors que vous dormez, votre respiration fait une pause de plus de 10 secondes (parfois jusqu’à 30 secondes), puis reprend normalement… jusqu’à la prochaine pause. Au-delà de 5 pauses par heure, le phénomène devient problématique. Dans la plupart des cas, ces arrêts momentanés de la respiration sont dus à un relâchement de la langue et des muscles de la gorge qui viennent obstruer les voies respiratoires. Généralement, on s’aperçoit du problème à cause des ronflements, de la fatigue et de la somnolence dans la journée. Afin de poser le diagnostic, il faut passer une nuit à l’hôpital ou dans un centre spécialisé pour mettre votre sommeil sous surveillance. L’examen, appelé polysomnographie, permet de déceler la maladie et son importance. L’apnée du sommeil touche 5 à 7 % de la population. Si vous ronflez et que vous vous réveillez fatigué alors que vous êtes censé avoir votre dormi suffisamment, il se peut que vous en soyez victime. Le problème, outre cette fatigue et le risque de somnolence dans la journée (qui peut se révéler dangereuse et être responsable d’accidents), c’est que l’apnée du sommeil augmente le risque de développer des troubles cardio-vasculaires. Par ailleurs, elle provoque parfois des troubles de l’humeur et de la mémoire. Une fois le diagnostic établi, on propose généralement, pour éviter les conséquences de ces « à-coups » respiratoires, le port d’un masque de ventilation durant la nuit. Souvent, lorsque la personne concernée est en surpoids, la perte de quelques kilos peut se révéler très bénéfique. La pratique de la sophrologie, du yoga, du qi gong ou de techniques de relaxation peuvent aussi avoir de bons résultats. Certains médecins proposent également des interventions chirurgicales permettant d’augmenter le flux d’air dans les voies aériennes supérieures, dans le but d’une guérison définitive.

Du chant contre l’apnée

Des exercices de chant peuvent réduire considérablement les symptômes de l’apnée du sommeil. La pratique régulière de vocalises renforce le tonus des muscles du pharynx… Bien entendu, il faut un peu de patience et chanter régulièrement (30 minutes par jour pendant trois mois) selon une étude réalisée en Angleterre et parue dans le British Medical Journal, mais le jeu en vaut la chandelle. En effet, le chant réduit considérablement la somnolence diurne (quand on tombe de fatigue dans la journée) et les ronflements. À long terme, on devrait aussi pouvoir mesurer une incidence positive sur la santé cardio-vasculaire.

Des témoignages

Le mécanisme physiologique

Un livre

Article mis à jour le 26 août 2025
Cet article vous a-t-il aidé ?

Laisser un commentaire