Andrographis

L’andrographis, ou « échinacée d’Inde », est employée depuis des siècles en Asie pour soigner le rhume, la grippe et la pharyngite. L’histoire raconte qu’en 1919, cette plante a réussi à stopper une terrible épidémie de grippe qui sévissait en Inde. Aujourd’hui, l’OMS reconnaît son efficacité dans la prévention et le traitement des infections respiratoires comme le rhume, la sinusite, la bronchite et la pharyngite.

Il faut dire que depuis la fin du xxe siècle, les preuves scientifiques en sa faveur s’accumulent. Deux synthèses portant sur plusieurs essais randomisés en double aveugle ont montré que l’andrographis, seule ou associée à l’éleuthérocoque (une autre plante), donnait de très bons résultats dans le traitement des infections respiratoires, sans complications. Une étude portant sur la pharyngite a comparé les effets d’une molécule de synthèse, l’acétaminophène (paracétamol), à ceux de l’andrographis : la plante s’est avérée aussi efficace que le médicament, que ce soit pour faire baisser la fièvre ou pour calmer le mal de gorge. Quant à son action préventive contre le rhume, elle est attestée dans 50 % des cas au moins.

Cette plante très amère qui ne pousse pas en Europe s’utilise essentiellement en phytothérapie. Elle ne crée pas d’effets indésirables connus aux doses où elle est généralement indiquée (400 mg d’extrait normalisé trois fois par jour), mais elle est néanmoins déconseillée aux personnes souffrant de la vésicule biliaire, sauf sur avis médical. Par ailleurs, comme on la soupçonne d’avoir des effets abortifs, elle est contre-indiquée aux femmes enceintes.

Article mis à jour le 26 août 2025
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