Ce grand cactus de la famille des aloès, déjà utilisé dans l’Antiquité par les Sumériens, les Grecs et les Égyptiens comme plante médicinale, soigne la peau, les troubles digestifs (son latex accélère le transit) et le diabète. Originaire d’Afrique du Nord, il est cultivé partout dans le monde et notamment en Espagne, au Mexique et dans le sud des États-Unis. Il produit deux substances très différentes à ne pas confondre : le gel et le latex. Le gel est un mucilage clair présent à l’intérieur des feuilles, qui amollit et adoucit les tissus (c’est un émollient) et c’est lui que l’on utilise dans les produits cosmétiques ou sous forme de jus. Le latex, lui, est une sève jaune amère extraite des minuscules canaux de l’écorce et puissamment laxative. Il s’utilise uniquement comme laxatif, avec précaution car il a un effet irritant sur la peau et les muqueuses.
Le gel d’aloe vera stimule les défenses immunitaires. Antibiotique, anti-inflammatoire et puissamment cicatrisant, il soulage les crampes d’estomac et les maux gastriques. Sous forme de jus, il est conseillé dans les cas de diabète, d’allergies, de constipation, de problèmes cardiaques. On l’utilise aussi couramment en applications externes en cas de prurit, d’eczéma, de petites blessures, d’irritation, de mycoses et même de boutons de fièvre. Il active la guérison des brûlures légères, soigne efficacement les lésions du lichen plan, l’herpès génital ou le psoriasis. Il est également préconisé en cas d’aphtes, de gale, et pour accélérer la guérison des hémorroïdes. Par voie interne, le gel d’aloe vera a une efficacité démontrée sur le diabète. Il est d’ailleurs employé depuis très longtemps en médecine ayurvédique pour soigner cette maladie. Le latex, quant à lui, est reconnu comme efficace par la commission E et l’OMS (Organisation mondiale de la santé) pour traiter la constipation. Mais attention : c’est un laxatif puissant à utiliser avec prudence.