Il paraît assez logique que le lait maternel soit le mieux adapté au bébé. Bien entendu, il n’est pas question de culpabiliser les mères qui n’ont pas envie d’allaiter… Mais si elles hésitent, peut-être est-ce parce qu’elles ne connaissent pas les bienfaits de l’allaitement.
Dans les heures qui suivent l’accouchement, l’organisme de la toute jeune maman sécrète du colostrum : ce n’est pas vraiment du lait encore, mais un liquide très nutritif et concentré en anticorps. Pour l’immunité du bébé, c’est un excellent départ. Puis vient le lait maternel. Des chercheurs de l’Université du Colorado ont étudié le rôle des hormones du lait maternel sur le milieu intestinal du bébé et en ont déduit qu’elles stimulaient le développement de la fonction de barrière protectrice de l’intestin contre les toxines, prévenaient l’inflammation intestinale, mais aussi, plus généralement, l’inflammation chronique responsable, à moyen et long termes, de nombreuses pathologies. Non seulement le lait maternel est tout indiqué pour le bébé, mais la tétée favorise les contractions utérines, ce qui permet aux organes de la jeune maman de reprendre plus vite leur place. Mais attention, quand on allaite son bébé, on ne peut pas manger ni boire n’importe quoi, encore moins prendre des médicaments sans avis médical : de nombreuses substances passent dans le lait et pourraient poser problème au bébé.