L’ail est un véritable aliment « remède » et de nombreuses recherches ont mis en lumière ses bénéfices sur notre santé. Avant tout connu pour ses effets protecteurs sur le système cardiovasculaire, il fluidifie le sang et réduit l’agrégation plaquettaire, évitant la formation de caillots. Il a donc son utilité dans la prévention d’accidents cardiovasculaires comme l’infarctus du myocarde, les accidents vasculaires cérébraux ou encore l’artérite des membres inférieurs. D’après de nombreuses recherches, la consommation de végétaux de la famille des alliacées (ail, oignon, échalote, ciboulette, poireau…) aurait un effet préventif sur les cancers de l’estomac et du côlon. Les amateurs d’ail qui en mettent quotidiennement dans leur cuisine font ainsi baisser de 30% leur risque de développer un cancer colorectal et de 50 % celui d’un cancer de l’estomac.
Antioxydant, l’ail protège aussi les cellules des radicaux libres impliqués dans l’évolution des maladies cardiovasculaires. Il aide à lutter contre l’hypertension et l’excès de cholestérol. Il est également utile pour renforcer le système immunitaire et lutter contre les infections, car c’est non seulement un puissant bactéricide, mais aussi un antiseptique pulmonaire et digestif.
Pour bénéficier de toutes ses vertus, il est préférable de le consommer cru. Cependant, tout le monde ne le supporte pas ainsi… Dans ce cas, ne le faites pas cuire trop longuement – pas plus de 20 minutes pour préserver un maximum de propriétés – avant de l’ajouter à vos plats en fin de cuisson. Pour éviter d’avoir mauvaise haleine, mâchez une branche de persil, des feuilles de menthe ou quelques grains d’anis, de cardamome ou de café en fin de repas.
Non merci, pas pour moi
Certaines personnes ne supportent pas de manger de l’ail, qui provoque chez elles des troubles digestifs. La cause serait une mauvaise absorption de certains sucres présents dans les alliacées : les FODMAP (pour Fermentable Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides and Polyols).