Henné

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Le henné se présente sous forme d’une poudre traditionnellement utilisée, de l’Afrique du Nord à l’Inde, en passant par la Turquie et l’Iran, pour teinter et soigner les cheveux ou pour décorer la peau, en particulier les mains et les pieds lors de certaines cérémonies. Il en existe deux sortes, issues de végétaux bien différents.

Le henné « neutre », qui ne colore pas les cheveux mais les fortifie, vient d’une plante légumineuse à fleurs jaunes, le Cassia obovata. Le henné dit « naturel » donne aux cheveux une teinte acajou d’autant plus intense qu’ils sont clairs. On le fabrique à partir des feuilles d’un petit arbuste épineux, le Lawsonia inermis, qui une fois réduites en poudre agissent comme une teinture naturelle, à cela près que le henné ne pénètre pas dans le cheveu mais le gaine en surface, en se fixant sur la kératine. Les cheveux sont plus brillants, plus faciles à coiffer et, selon leur couleur d’origine, ils prennent des reflets auburn, plus ou moins soutenus, deviennent roux foncé ou éclatant, s’ils sont blancs.

Si vous avez déjà acheté de la poudre de henné, vous l’avez sans doute simplement diluée pour obtenir une pâte que vous avez appliquée sur vos cheveux et laissée en place une à deux heures avant de rincer. Or, il y a mille et une recettes traditionnelles pour le henné. En Turquie, par exemple, on dilue la poudre avec du thé noir plutôt qu’avec de l’eau. On peut aussi y ajouter de l’huile d’olive, de l’œuf ou du vinaigre pour renforcer son action…

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Article mis à jour le 3 octobre 2025
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