Originaire des côtes californiennes, l’eschscholtzia, ou pavot de Californie, pousse très facilement dans les jardins où on le cultive généralement pour ses jolies fleurs jaune orangé. Comme ses cousins le coquelicot et le pavot à opium, il contient, dans ses pétales, certains alcaloïdes, molécules auxquelles il doit ses qualités sédatives.
Une recherche menée par une équipe de l’université de Metz a démontré que le pavot de Californie est anxiolytique à faible dose, sédatif à forte dose, et qu’il agit à la manière des tranquillisants, mais sans leurs effets indésirables. De plus, le pavot de Californie est antispasmodique. Parce qu’il ne présente pas de toxicité, il peut être administré aux enfants à partir de l’âge de 6 ans ; en revanche, les femmes enceintes ou allaitantes ne l’utiliseront qu’après avoir pris l’avis de leur médecin.
Le pavot de Californie est particulièrement indiqué quand on a du mal à trouver le sommeil, parce qu’on est préoccupé ou surmené, mais il permet aussi de lutter contre les insomnies de « deuxième partie de nuit » et c’est un excellent moyen d’apaiser l’anxiété.
On peut employer les sommités fleuries en tisane à raison de 1 à 2 tasses d’infusion par jour : laissez infuser 1 cuillerée à soupe de plante dans 1 tasse d’eau chaude pendant 10 minutes, avant de filtrer et de boire. Le pavot de Californie existe également sous forme de compléments alimentaires et, dans ce cas, il faut se conformer aux indications du fabricant. Il est parfois associé à d’autres plantes sédatives comme la valériane, l’aubépine et la passiflore.