Érysimum

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Surnommée l’ »herbe aux chantres », cette plante très commune qui à l’état naturel pousse le long des haies, au bord des chemins et dans les terrains en friche, est une cousine de la giroflée. Ses feuilles vert foncé aux bords déchiquetés s’étagent le long de tiges squelettiques désordonnées, et ses petites fleurs jaunes à quatre pétales sont typiques des crucifères. Disposées en épis le long des rameaux, elles s’épanouissent de mai à septembre, puis fructifient en longues gousses minces.

L’érysimum officinal est conseillé en cas d’enrouements, de maux de gorge, d’inflammation du pharynx et de trachéite. Il contient une forte proportion d’essence allylique, substance sulfurée à l’origine de la plupart de ses bienfaits. Pour en tirer parti, on utilise la plante entière, et plus elle est fraîche, plus elle semble efficace. Il suffit de la préparer en infusion, après avoir haché les tiges avec leurs feuilles et leurs fleurs. Comptez 2 cuillerées à soupe pour 1 tasse d’eau bouillante, couvrez et laissez infuser 20 minutes. Buvez-en 3 ou 4 tasses dans la journée. Séchée, la plante prodigue les mêmes effets, mais pour qu’elle ait un maximum d’efficacité, il convient de la préparer comme suit : comptez 40 à 60 g de plante sèche pour 1 litre d’eau tiède, laissez macérer toute la nuit, puis filtrez le matin et buvez la totalité de cette boisson dans la journée, en quatre ou cinq fois, entre les repas, après l’avoir fait tiédir et en la sucrant avec du miel.

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Article mis à jour le 12 septembre 2025
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