Un changement de régime alimentaire peut agir sur certaines maladies chroniques et/ou réputées incurables. Le Dr Seignalet lʼa démontré.
Le Dr Seignalet, à la fois biologiste et médecin, a mis au point un régime alimentaire qui donne d’excellents résultats sur de nombreuses maladies chroniques. Ce médecin, disparu en 2003, laisse un travail conséquent : il a montré, au fil des années, que de graves maladies peuvent être soulagées ou guéries avec une modification des habitudes alimentaires. C’est le cas de pathologies aussi ennuyeuses que la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn, la sclérose en plaques, le diabète « gras », la fibromyalgie, l’arthrose, l’acné, la migraine, la colopathie fonctionnelle… En tout, presque 100 maladies.
Un autre carburant
Pour expliquer l’intérêt du régime qu’il préconisait, le Dr Seignalet comparait l’organisme à une voiture : « Dans une voiture construite pour utiliser du super, nul n’aurait l’idée de faire le plein avec du gazole. La bonne santé de notre organisme étant plus importante que celle de notre automobile, il me paraît primordial de déterminer quels sont les aliments qui nous conviennent et ceux que nous devons éviter.«
L’évolution de l’alimentation
Depuis 5 millions d’années environ, date à laquelle l’espèce humaine s’est nettement distinguée de celle des singes anthropoïdes, et jusqu’à récemment (il y a 10 000 ans au maximum), les humains ont toujours été des chasseurs/cueilleurs. Ils mangeaient de la viande, du poisson, des œufs, du miel, des légumes, des fruits et des céréales sauvages et, quand ils buvaient du lait, c’était toujours au sein de leur mère. De plus, ils mangeaient tout cela cru. Par rapport à aujourd’hui, l’humain consommait davantage de protéines, moins de graisses animales et à peu près autant de glucides (mais pas nos sucres raffinés !). Sa nourriture était alors riche en calcium et en potassium, pauvre en sodium (sel), trois fois plus riche en fibres…
Un retour aux origines
Le Dr Seignalet a relevé six changements majeurs entre alimentation ancienne et moderne : la consommation de céréales domestiques, la consommation de laits animaux et de leurs dérivés, la cuisson de nombreuses substances, la préparation des huiles, la pollution alimentaire, le risque de carences en vitamines et en minéraux. Il considérait ces six changements comme six problèmes à régler pour être en meilleure santé. La base de son régime consiste donc à supprimer le blé et ses dérivés ainsi que le maïs, mais aussi tous les produits laitiers. Les aliments sont très peu cuits et, surtout, lorsqu’ils le sont, c’est à la vapeur douce ou à l’étouffée. On n’utilise plus que des huiles végétales vierges de qualité, des aliments les plus sains possibles (cultivés ou produits loin de la pollution, donc bio au maximum) et on apporte une supplémentation en vitamines et minéraux. Les grands principes et toutes les explications de ce régime ancestral, appelé aussi « hypotoxique », ont été soigneusement décrits dans l’ouvrage L’Alimentation ou la 3e médecine (Éditions du Rocher). Les principes, les résultats et de nombreux témoignages y sont relatés.