Macrobiotique

Ce régime particulier permet de venir à bout de maladies chroniques et graves.

La pratique macrobiotique a été enseignée et propagée par un enseignant japonais, Georges Ohsawa. Lui-même avait été atteint à l’adolescence d’une tuberculose et avait guéri de cette maladie – alors souvent fatale car nous étions au début du XXe siècle – grâce à une femme médecin japonaise. Cette dernière soignait de nombreuses maladies chroniques en équilibrant le rapport sodium/potassium dans l’alimentation de ses patients. Georges Ohsawa affina cette méthode, créant la macrobiotique, une pratique reposant sur un équilibre harmonieux entre le yin et le yang. Selon la macrobiotique, être en bonne santé signifie remplir 7 conditions : ne pas être fatigué, bien dormir, avoir bon appétit, une bonne mémoire, être de bonne humeur, être capable de juger et d’agir rapidement, et éprouver de la gratitude.

La complémentarité

Le yin et le yang, c’est un peu difficile à comprendre, mais c’est la base de la macrobiotique : le yin et le yang sont les deux forces opposées, mais complémentaires, à la base de toute chose dans l’univers. Chaque être, chaque chose n’est jamais ni tout à fait l’un ni tout à fait l’autre, et tout est relatif : le feu est yang et la glace est yin, mais l’eau est plus yin que le feu et plus yang que la glace. Ce qui est féminin, dispersé, léger, froid, grand, haut, nocturne, végétal… est plutôt yin. Ce qui est masculin, contracté, lourd, sec, petit, animal, bas, etc. est plutôt yang. L’espace est yin, le temps est yang…

Pour Ohsawa, l’alimentation doit être adaptée au cas de chacun, non seulement au type de la personne, mais à son état général. Il s’agit de rééquilibrer l’harmonie entre yin et yang.

Un régime spécifique

Il s’agit d’une alimentation majoritairement végétarienne, même si rien n’est interdit. Lors du largage de la bombe atomique sur Nagasaki, le Dr Tatsuichiro Akizuki, qui dirigeait le service de médecine interne à l’hôpital St Francis de Nagasaki, a soumis son personnel et ses patients à une alimentation strictement macrobiotique, à base de riz complet, de soupe miso (soja fermenté), de wakame (une algue) et de fruits de mer, de concombre asiatique et de sel marin, et leur a formellement interdit la consommation de sucre et sucreries. Il s’agissait d’un régime à dominante yang pour rétablir l’équilibre chez les patients dont les troubles leucémiques étaient à caractère yin. Toutes les personnes présentes à l’hôpital furent sauvées, alors qu’en ville de nombreuses personnes irradiées n’ont pas eu cette chance.

Chez nous aussi

On peut tout à fait adapter les grandes règles du régime macrobiotique chez nous. Le menu se compose de :

  • 50 % de céréales complètes
  • 10 à 15 % de légumineuses (haricots secs, azukis, pois chiches, lentilles…)
  • 25 à 30 % de légumes dont 2/3 cuits et 1/3 très peu cuits ou crus
  • moins de 15 % de produits animaux avec une préférence pour le poisson
  • un petit peu d’aliments fermentés comme le miso, le tamari, le kéfir, le yaourt, les légumes ou boissons fermentées
  • des fruits et leurs dérivés de manière très occasionnelle.

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Article mis à jour le 8 septembre 2025
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