De temps en temps, offrez une pause à votre système digestif.
Notre organisme est une machine qui « brûle » des combustibles, au même titre que le moteur de notre véhicule, pour fabriquer son énergie. Or, cette combustion entraîne la fabrication de déchets, d’autant plus que, généralement, nous mangeons trop et mal. Résultat : nous nous encrassons. Et, à l’image d’un véhicule à qui l’on ne ferait jamais la vidange, à qui l’on ne changerait pas les différents filtres, à qui l’on donnerait, en plus, un carburant de mauvaise qualité, nous vieillissons mal. En proposant un jeûne à notre organisme de temps en temps, c’est un peu comme si nous lui offrions une super révision. Sauf qu’il n’y a rien à faire : il est capable, tout seul, de se « restaurer » et de chasser les déchets et les toxines. Pour cela, il suffit de le laisser tranquille, de le mettre à la diète, bref, de jeûner.
Changement de carburant
Au moment du jeûne, l’organisme puise dans ses réserves de graisses. Le foie les transforme en corps cétoniques, remplaçant du glucose. Nourri avec ce nouveau carburant, le cerveau fonctionne mieux, on est plus clairvoyant, plus optimiste aussi. Et le jeûne chasse le stress, la fatigue, fait fondre quelques kilos, abaisse la tension artérielle…
Quel type de jeûne ?
Il y a les adeptes du jeûne au repos, ceux qui ne jurent que par le jeûne actif (celui où on se dépense physiquement), les puristes qui ne considèrent efficace le jeûne que s’il est pratiqué à l’eau filtrée, ceux qui préfèrent la formule « modifiée » avec le jeûne Buchinger (avec des tisanes, un peu de jus de fruit et du bouillon)… Comment choisir parmi toutes ces options ? C’est simple, il faut opter pour la pratique qui vous semble la plus facile pour vous. Si vous êtes de ceux qui ne savent pas faire les choses à moitié, vous jeûnerez à l’eau dès la première fois et peut-être commencerez-vous par une semaine complète. Si, au contraire, vous avez de l’appréhension, vous débuterez par un jeûne de type Buchinger dans un environnement où vous êtes encadré par des spécialistes.
Avec la médecine
Le jeûne est également intéressant en association avec la chimiothérapie. Depuis la fin des années 2000, Valter Longo, professeur de gérontologie et de biologie à l’Université de Californie du Sud, a réalisé plusieurs études montrant qu’un jeûne court avant une chimiothérapie permettait d’en limiter les effets secondaires et d’améliorer les résultats du traitement.