Lʼaromathérapie est lʼart de se soigner avec les huiles essentielles. Sa petite sœur, lʼhydrolathérapie, est lʼart de se soigner avec les hydrolats (eaux florales de rose, de fleur dʼoranger, de bleuet…).
Lors de la distillation d’une plante, on obtient d’un côté l’huile essentielle, et d’un autre côté l’hydrolat (l’eau de la distillation) ; hydrosoluble, il se sépare nettement de l’huile essentielle qui, elle, est liposoluble. Le distillateur récupère donc les deux séparément. Certaines plantes ne donnent que de l’hydrolat, par exemple le bleuet. Les eaux florales sont des hydrolats obtenus à partir de fleurs, mais on peut fort bien faire des hydrolats de bâton de cannelle ou de feuilles d’eucalyptus, de racines, de rhizomes…
Qu’y a-t-il dedans ?
Les hydrolats contiennent 98 à 99 % d’eau de distillation, et 1 à 2 % de molécules dites actives : ce sont les molécules hydrophiles de la plante (qui ne se retrouvent donc pas dans l’huile essentielle). Ce qui fait de l’hydrolat un produit original, à la fois doux et puissant. Plus facile à manier qu’une huile essentielle – sans souci chez les bébés, enfants, femmes enceintes, asthmatiques, épileptiques…
La qualité
Achetez un flacon spray « d’hydrolat » ou « d’eau florale de » bio. Sur l’étiquette, il doit y avoir uniquement deux ingrédients : le nom en latin de la plante (ex : Rosmarinus officinalis) et flower water (ou équivalent). Protégez-le de la chaleur, de la lumière, mais le réfrigérateur n’est pas obligatoire.
Mode d’emploi
Par voie orale (pur, ou dilué dans une boisson chaude ou froide), cutanée (compresses imbibées), respiratoire (sur un mouchoir, un oreiller, en diffusion dans une chambre d’enfant), sur les zones fragiles – yeux, muqueuses, plaies, bouche, nez… Ou en cuisine pour parfumer subtilement.
Où les acheter ?
En boutiques spécialisées, magasins bio, pharmacies et parapharmacies, et certaines grandes surfaces. Et le must, chez les producteurs d’huiles essentielles (ou sur leur site internet).